197 projets seront appuyés par le gouvernement néo-brunswickois par l’entremise du fonds en fiducie pour l’environnement. Ces projets qui sont pour la plupart des projets communautaires vont permettre de protéger l’environnement et de faire face aux changements climatiques.
Selon le ministre de l’Environnement et des Gouvernements locaux, Serge Rousselle, « cette initiative du gouvernement est très importante dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. Seulement dans la Péninsule acadienne, nous avons des projets qui totalisent environ 721 000 dollars. Ce sont 23 projets locaux qui vont lutter contre les changements climatiques. »
Le directeur général de l’Institut de recherche sur les zones côtières, Léonard Larocque, se réjouit de cet engagement du gouvernement provincial envers l’environnement. À cet effet, il a cité l’ancien président américain, Barack Obama, « nos enfants, nos prochaines générations ne discuteront pas des problèmes d’adaptation aux changements climatiques. Ils n’auront pas le temps de le faire puisqu’ils auront à les vivre.
Selon Léonard Larocque, “la province du Nouveau-Brunswick fait sa part avec les sommes qui sont investies”. “On est en plein dans les zones à risques et je pense que c’est important pour le développement de notre Péninsule acadienne.”, déclare-t-il.
Ce nouvel investissement, va permettre à des projets tels que “Adaptation P.A.”, de continuer leurs activités. Mélanie Aubé, coordonnatrice du projet se réjouit de cette nouvelle somme investie. Son équipe mène actuellement deux projets dans la province. “Le premier, c’est d’accompagner quatre communautés, Shippagan, LeGoulet, Bas-Caraquet, Sainte-Marie–Saint-Raphaël dans des exercices pour qu’elles identifient des stratégies d’adaptation aux changements climatiques. L’autre projet, c’est pour continuer le programme d’éducation, de sensibilisation à l’adaptation, qui a été entrepris l’an dernier.”
Un autre projet dans la baie de Caraquet sera récipiendaire du Fonds en fiducie pour l’environnement : le projet Gestion H2O, un partenariat pour la gestion intégrée du bassin versant. Selon le président du comité, Philip Boucher, le groupe a reçu des fonds pour s’attaquer à la source des problèmes de la Baie de Saint-Simon. La pêche aux coques y est interdite, ce qui nuit considérablement aux initiatives touristiques dans cette région. Monsieur Boucher indique que des tests d’eau seront réalisés pour identifier la cause de la pollution de cette baie.
L’organisme “Imaginons la Péninsule acadienne autrement” a aussi vu la contribution de la province augmenter légèrement, passant à 65 000 $. Ce groupe “s’inscrit dans un mouvement de développement durable en misant sur l’énorme potentiel environnemental, économique et social que représente le développement de l’énergie verte et de la sécurité alimentaire”. La présidente, Nathalie Blaquière croit que le plan d’action de l’organisme de l’an prochain pourra, ainsi, se réaliser.
Selon le député libéral de Shippagan-Lamèque-Miscou, Wilfred Roussel, les sommes investies par la province vont permettre de s’attaquer à une situation qui est devenue “cruciale”. Il cite, en exemple, le nettoyage des algues à Lamèque ou encore la régénération des dunes à LeGoulet. C’est sans oublier le phénomène de l’érosion qui sévit dans les régions de Cap-Bateaux, Sainte-Marie–Saint-Raphaël et Pigeon-Hill.
Le Fonds offre une aide pour les projets visant à protéger, à préserver et à embellir l’environnement naturel de la province par des résultats mesurables tangibles.
Les groupes communautaires, les municipalités, les Premières Nations, les organismes sans but lucratif et les établissements du Nouveau-Brunswick qui encouragent le développement durable peuvent présenter une demande au Fonds en fiducie pour l’Environnement.
Sources : Radio-Canada, gouvernement du Nouveau-Brunswick (http://www.gnb.ca)
07/10/24 à 12h30 GMT