BiotaNB est un projet de recherche de 20 années pour identifier et cataloguer plusieurs espèces du Nouveau-Brunswick, avant que l’intrusion humaine et les changements climatiques s’intensifient.
En effet, il s’agit d’un inventaire biologique intensif mené par 50-70 participants de l'Amérique du Nord et du Royaume-Uni. En plus du travail scientifique, le programme comprend une activité de mentorat étudiant et de portes ouvertes sur le terrain.
Chaque année, plus précisément au mois de juin, ces chercheurs se rassemblent pendant deux semaines dans une zone naturellement protégée au Nouveau-Brunswick pour dénicher des espèces (animales et végétales, champignons inclus) qui étaient alors jusque-là inconnues, et par conséquent absentes des registres de la biodiversité de la province.
Stephen Clayden, conservateur-chercheur en botanique et mycologie au Musée du Nouveau-Brunswick, et l’un des plus anciens, car ayant pris part au projet BiotaNB depuis ses débuts, affirme qu’ils pourraient le faire éternellement.
C’est pour un deuxième été consécutif que Stephen Clayden se lance à la quête des lichens dans la zone naturelle protégée du lac Spednic, tout près de la frontière avec le Maine. Bien avant, ils avaient été dans les zones naturelles protégées de la rivière Jacquet, du Grand Lac, de Nepisiguit et de la Gorge-Caledonia.
Stephen a rapporté de façon enthousiaste, être déjà à 5 ou 6 nouvelles espèces de découvertes pour cette saison. Il n’a pas manqué de souligner l’importance de ce projet, car selon lui la province est une région particulièrement fertile, du fait de sa diversité d’écosystèmes dans une aussi petite superficie; et le projet BiotaNB permet de découvrir des espèces non répertoriées non seulement au Nouveau-Brunswick, mais aussi dans le monde.
Source: Radio Canada, bioblitzcanada.ca.
07/10/24 à 12h30 GMT