Le Sahara, désert spectaculaire et culturellement riche, abrite aussi de larges variétés de flores et faunes. Parmi ces déserticoles souvent laissés à leur propre sort, figure la gazelle dama, espèce la plus menacée. Cette découverte a été rendue possible grâce au fond de conservation du Sahara (Sahara Conservation Fund), organisation se chargeant de sensibiliser au niveau national tout comme à l’international, sur l’existence de larges extinctions de mammifères et oiseaux, disparitions se faisant auparavant dans le silence. En outre, la mission principale de cette ONG est de contribuer à la conservation des espèces sauvages, de leurs habitats et plus généralement des écosystèmes naturels du Sahara et du Sahel. Leur ambition est aussi d’alerter les autorités et les populations locales sur la nécessité cette action. Cela implique des contrôles accrus des activités de chasse ainsi que la mise en place d’ateliers de sensibilisations au niveau national ; le but étant donc de favoriser la multiplication des espèces les plus vulnérables.
Cependant, malgré toutes les actions lancées depuis 2017 pour sauver la population de gazelles dama, et une évolution plutôt considérée comme positive jusqu’au début 2020, est contrariée par la période caniculaire s’étendant de mars à mai au Tchad et au Niger. En effet, des records de chaleurs, (supérieur à 45°), ont affaibli et décimer le peu de progrès réaliser au sein de ce peuplement et ce, dans les quatre réserves qui les abritent, à savoir Ouadi Rimé- Ouadi Achim au Tchad, le massif de Termit et de l’Aïr au Niger. En réponse à cette catastrophe, des mesures additionnelles ont été apportées notamment la multiplication des points d’eaux ; des caméras supplémentaires ont aussi été installées afin de mieux suivre leurs mouvements (SCF, juin 2020) . Par ailleurs, la solution péremptoire du plan stratégique de préservation du dama consiste à conserver le patrimoine génétique de la sous espèce Manga, en raison de son riche patrimoine génétique à savoir sa grande capacité d’adaptation à des environnements différents, sa capacité de guérison surprenante etc…
La mise en danger de la faune et de la flore résulte de facteurs anthropiques et environnementaux. Il est essentiel pour chaque pays de mettre en place des plans d’actions afin de veiller à la conversation de ces espèces dans le dessein de les considérer à juste valeur tout en permettant aux générations futures de témoigner de leurs existences.
Illustration : Wikimedia commons
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07/10/24 à 12h30 GMT