Une mini-forêt, c’est une surface de 100 à 300 m2 avec près de 600 arbres en plein milieu d’un espace urbain. Elle doit être très densément et diversement peuplée, composée d’espèces d’arbres différentes mais locales afin de permettre sa propre croissance et résilience. Elle fait le bonheur des animaux, insectes mais aussi citadins, qui ont aujourd’hui besoin de se reconnecter à la nature. Pour créer une mini-forêt, il faut d’abord trouver une surface disponible, connaître la nature du sol et l’enrichir si besoin.
Le mouvement des mini-forêts nous vient des Pays-Bas, premier pays européen à avoir appliqué le concept, créé par botaniste japonais et repris par un ingénieur indien. En quatre ans, 35 mini-forêts ont été plantées aux Pays-Bas. Les forêts sont adoptées par des écoles du quartier et les enfants viennent planter les arbres et s’assurer qu’ils grandissent correctement. En France, les mini-forêts ont commencé à faire leur apparition à proximité de Nantes, en Haute-Loire ou encore dans le Val-d’Oise.
Planter des arbres en ville présente de nombreux bénéfices. Ils nous protègent de la chaleur grâce à leurs feuilles, on y respire mieux, et les bénéfices pour la biodiversité sont plus intéressants que des parcs bien entretenus.
Des recherches à Toronto ont même démontré que la présence d’arbres dans un milieu de vie urbain peut accroitre l’espérance de vie. Selon celles-ci, les malades se rétablissent plus vite et ont besoin de moins d’antidouleurs lorsqu’ils regardent les arbres depuis leur fenêtre.
C’est peut-être en raison de tous ces avantages qu’Anne Hidalgo a annoncé en juillet que son mandat serait celui de la végétalisation. Des études auraient déjà été lancées pour la création de forêts urbaines près de l'Hôtel de Ville, de l’Opéra Garnier ou de la gare de Lyon.
07/10/24 à 12h30 GMT