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Stratégie efficace pour conserver les terres humides



  • Les milieux humides sont des endroits où la terre rencontre l'eau et où le sol est très humide pendant toute l'année ou une grande partie de l'année, ils sont très fragiles. La pollution, le drainage, le remplissage et le développement immobilier sont toutes des actions qui éliminent les milieux humides. Ce depuis longtemps que l'on s'intéresse à ces milieux car nous savons l'importance de ces milieux pour notre environnement et pour nous. Sa valeur ne se chiffre pas et ils ne sont pas remplaçables.

    Au Nouveau-Brunswick, la gestion et la protection des terres humides relèvent principalement du ministère des Ressources naturelles et de l'Énergie (MRNE) et du ministère de l'Environnement et des Gouvernements locaux (MEGL). Le MRNE assume la responsabilité des fonctions liées à l'habitat humide et à la biodiversité, tandis que le MEGL assume la responsabilité des fonctions liées à la qualité et à la quantité des eaux souterraines et des eaux de surface, ainsi qu'à la lutte contre les inondations.  

    Les Néo-Brunswickois bénéficient grandement des nombreux milieux humides variés de la province, mais ces milieux humides font face à d'importantes menaces, particulièrement en raison de l'augmentation des activités de développement. Comme dans la région de Moncton une construction d'un deuxième réservoir d'eau exige d'empiéter sur 54 hectares de terres humides.

     Le ministère de L'Environnement utilise une stratégie efficace pour conserver les terres humides. En effet, le ministre dispose d'un pouvoir habilitant lui permettant, d'exiger des mesures de compensation. Ces mesures visent la restauration, la création, la protection ou la valorisation écologique d'un milieu humide à proximité du milieu affecté. Pour cela la ville de Moncton doit compenser en double la perte de la terre humide de 54 hectares, elle a confié cette responsabilité à Canards Illimités Canada afin de restaurer ou protéger 108 hectares soit le double de la superficie empiétée, en leur versant 3.24 millions $ (30 000 $ / hectare). Cette stratégie s'avère efficace dans la lutte contre la destruction des zones humides.

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