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La Ville de Montréal demande à la Commission mixte international de répondre à ses préoccupations



  • La Ville de Montréal souhaite que le plan de gestion des niveaux d'eau du fleuve Saint-Laurent prévoit les moindres impacts négatifs sur l'environnement, l'économie et la qualité de vie des Montréalais. Or, le processus de révision en cours du plan de gestion de la Commission mixte internationale suscite de nombreuses questions qui demeurent sans réponse sur les impacts des divers projets suggérés.

    "Nous trouvons opportun de réviser le plan de gestion actuel, vieux de 50 ans, mais nous voulons que le nouveau plan tienne compte des enjeux modernes liés à la gestion des niveaux du fleuve et des Grands Lacs", a déclaré Alan DeSousa, membre du comité exécutif, responsable du développement durable.

    Ainsi, la Ville de Montréal souhaite que la gestion du niveau de l'eau des Grands Lacs s'effectue en tenant compte des impacts causés par la variation des niveaux du fleuve en aval du barrage Moses-Saunders principalement sur les zones inondables et sur les besoins de dragage de certains secteurs du fleuve.

    "Les gains environnementaux annoncés par la Commission sont trop faibles et il faut souligner le manque de garanties et de précisions au texte de l'ordonnance", a souligné M. DeSousa.

    Les préoccupations de la Ville de Montréal concernant le fleuve sont de plusieurs ordres et touchent à plusieurs aspects. On peut mentionner la question de l'approvisionnement en eau, la compétitivité du Port de Montréal, la protection des écosystèmes aquatiques et les installations hydro-électriques situées sur le fleuve.

    Dans ses autres recommandations, la Ville de Montréal réclame la création et la mise en place d'un mécanisme de gouvernance souple et accessible à son administration ainsi qu'aux usagers actuels et futurs du fleuve. Ce mécanisme devra permettre de répondre rapidement et efficacement aux variations et la Ville de Montréal est d'avis que, sous sa forme actuelle, il ne semble pas faire la preuve de la souplesse d'adaptation proposée et promise par la Commission.

    Dans son engagement et sa volonté de tout mettre en oeuvre afin de préserver le Fleuve, Montréal rappelle qu'elle tient à ce que l'eau soit gérée en fonction de la protection de la santé humaine et animale, la protection de la qualité du milieu de vie, la protection des biens, des infrastructures et de l'activité économique, ainsi que le développement harmonieux des usages. A cet égard, Montréal a adopté, le 22 mars 2007, la Déclaration des maires des municipalités riveraines au fleuve Saint-Laurent dans la zone d'influence des Grands Lacs, appuyée par près de 50 municipalités québécoises riveraines.

    Source : Ville de Montréal

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