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Fondation David Suzuki : Les provinces s’attaquent aux changements climatiques



  • Un nouveau rapport, publié par la Fondation David Suzuki alors que se déroule la réunion du Conseil de la fédération sur les changements climatiques cette semaine à Québec, dresse le portrait des émissions provinciales par secteurs et évalue les plans d'action des provinces pour lutter contre les changements climatiques.

    Au premier rang figure la Colombie-Britannique, suivie par le Québec, le Manitoba et l'Ontario. Terre-Neuve et Labrador, le Yukon, les Territoires du Nord Ouest et la Saskatchewan sont en queue de peloton, tout juste devant la grande dernière, la province de l'Alberta.

    Les provinces progressistes :

    • La Colombie-Britannique mérite cette année le titre de chef de file au pays grâce à sa taxe sur le carbone, ses normes d'efficacité énergétiques obligatoires pour les véhicules et son engagement à imposer un plafond et des réductions d'émissions dans le secteur industriel.

    • Le Québec a un plan de réduction des GES solide et sa cible équivaut presque à celle du Protocole de Kyoto. Le gouvernement a aussi annoncé son intention d'implanter un système de plafonnement et d'échange de droits d'émissions pour le secteur industriel.

    • Le Manitoba a adopté par réglementation des cibles de réduction semblables à celles de Kyoto et il a élaboré un nouveau plan de lutte aux changements climatiques plus musclé. Le Manitoba est un leader au pays dans le domaine des thermopompes géothermiques, une technologie qui utilise l'énergie renouvelable du sol pour le chauffage et la climatisation.

    • L'Ontario a présenté des programmes intéressants dans le domaine des énergies renouvelables, de la conservation de l'énergie et de l'efficacité énergétique. Elle a aussi annoncé son intention d'implanter un système de plafonnement et d'échange de droits d'émissions pour le secteur industriel. Par contre, la stratégie énergétique de la province demeure fortement axée sur la rénovation des vieilles centrales nucléaires et sur la construction de nouveaux réacteurs, ce qui réduit les ressources disponibles pour le développement des énergies propres.

    Pour ce qui est de l'Alberta, le rapport note qu'elle a présenté un nouveau plan , " mais il est moins ambitieux et plus vague que celui de 2002. L'Alberta est le plus important émetteur de GES du pays. Son plan prévoit une augmentation des émissions au moins jusqu'en 2020. À cette date, les émissions de la province seront 45 % plus élevées qu'en 1990 "

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