Du Parti québécois étaient présents Stéphane Bergeron, Pierre Curzi, Scott Mckay, François Gendron et Marie Malavoy. Ce sont aussi déplacés Georges Mamelonet du Parti libéral du Québec, Amir Khadir de Québec solidaire et Janvier Grondin de l'Action démocratique du Québec. Un représentant d'Yvon Vallières a aussi assisté à la projection.
Greenpeace constate avec satisfaction que la plupart des députés, même parmi les absents, ont été interpellés par le film qui explique comment la multinationale impose les OGM aux agriculteurs, aux consommateurs et aux élus.
" J'ai trouvé les députés très attentifs et très intéressés par mon documentaire ", constate la réalisatrice du documentaire, Marie-Monique Robin. " Je suis toutefois surprise que le Québec n'ait pas encore l'étiquetage obligatoire. En Europe, nous en sommes à l'étape de renforcer les règles des OGM en adoptant l'étiquetage "nourri avec des OGM" pour la viande et les produits de la viande (lait, fromage, oeufs, etc.). Il est choquant de savoir que les Québécois risquent d'être moins informés que nos vaches en Europe! ", fait observer Marie-Monique Robin.
Contrairement à l'Europe, le dossier de l'étiquetage des OGM fait du surplace depuis plusieurs années au Québec. Greenpeace est d'avis qu'il est temps pour le premier ministre Charest de tenir sa promesse et d'étiqueter les OGM, une promesse faite aux Québécois lors de la campagne électorale de 2003. À ce jour, l'étiquetage est obligatoire dans une quarantaine de pays dans le monde.
En une dizaine de jours, plus de 5000 messages ont été envoyés à tous les députés par l'entremise du site internet de Greenpeace. Ce nombre relativement élevé pour ce type d'action démontre que les gens n'en démordent pas : ils veulent savoir si les aliments dans leur assiette contiennent des OGM!
" Après le dépôt du rapport Pronovost sur l'avenir de l'agriculture en 2008 qui a recueilli un large consensus au Québec en faveur d'une agriculture plus verte et plus respectueuse de la santé et de l'environnement, il est impensable que le gouvernement n'arrive pas à régler le dossier de l'étiquetage obligatoire des OGM ", de conclure Éric Darier, directeur de Greenpeace au Québec.
Greenpeace va continuer sa campagne dans les mois à venir en mobilisant les citoyens dans chacun des comtés des députés pour qu'ils agissent afin les Québécois aient accès à l'étiquetage des OGM... et si possible... avant les vaches en Europe.
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