Oméga-9, glucose-fructose, sel, huile non hydrogénée, glutamate monosodique : pas facile de savoir ce qui se retrouve dans notre assiette. Sandrine Mossiat, journaliste culinaire et sociologue, croit que manger bio " empêcherait nos enfants d'être gros, bêtes et méchants ".
Au-delà de la boutade qu'émet ce postulat, 70 000 nouvelles molécules ont été créées par l'industrie agroalimentaire depuis l'après-guerre, selon le Collège Européen de Nutrition et de Nutrithérapie (CERDEN). Rendre plus alléchants et mieux préserver ces produits tout-en-un qui facilitent nos vies effrénées, tel est le mandat de ces molécules.
" Il faut se méfier par principe de précaution ", dit-elle en pointant du doigt l'obésité, les cancers et toutes ces maladies dégénératives qu'elle appelle " les maladies du siècle ". De fait, cette journaliste, qui ne cache pas son militantisme, fait partie du lot de scientifiques qui se bat contre l'immense lobby agroalimentaire et soupçonne ces nouvelles molécules d'être responsables de l'expansion de ces " maladies du siècle ".
Dans le cadre du festival Goûter Bruxelles mettant à l'honneur le slow food, un public composé principalement de jeunes mères écoutait attentivement la journaliste de l'émission " On n'est pas des anges ", sur la radio publique belge, la RTBF, présenter son postulat.
Comment l'alimentation bio empêche-t-elle nos enfants d'être bêtes, gros et méchants
Le principe de base : toujours lire la liste des ingrédients. Plus elle sera courte et simple, plus l'aliment est sain, dit-elle. Quittant le restaurant bio du quartier bruxellois de Saint-Gilles, Sandrine Mossiat s'est prêtée au jeu de GaïaPresse et s'est rendue, sous l'iris d'une caméra, dans deux épiceries de quartier pour scruter l'étiquette d'ingrédients de plusieurs produits, qu'ils soient biologiques ou non.
Un article et cinq vidéos signés Chantal Gailloux, pour GaïaPresse.
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