Quand s’ouvrira la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ou COP21, en connaîtrez-vous les enjeux? Comment les journalistes s’y retrouveront-ils parmi les 40 000 participants réunis à Paris pour établir un accord universel et contraignant afin que l’humanité lutte réellement contre les changements climatiques? L’Association des communicateurs scientifiques (ACS) considère que les Québécois et Québécoises doivent être informés de façon rigoureuse tout au long du déroulement de ce grand rendez-vous et donne aux médias les moyens de bien le couvrir.
Le 19 novembre 2015, trois formateurs passeront en revue les enjeux de COP21, de 14 h à 17 h, au Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS à Montréal. Outillés d’un dossier de recherche complet, les journalistes qui se prévaudront de cette formation unique auront une longueur d’avance pour couvrir COP21, qu’ils s’y rendent ou qu’ils la suivent à distance. Ils pourront offrir au public d’ici un point de vue éclairé et seront en mesure d’approfondir les enjeux importants pour le Québec et le Canada.
Steven Guilbeault, cofondateur et directeur principal d’Équiterre, partagera sa connaissance de tout le processus des Conférences des parties et identifiera les enjeux politiques de cette conférence.
Alain Bourque, directeur général d’Ouranos – Consortium sur la climatologie régionale et l'adaptation aux changements climatiques, dressera un portrait des enjeux scientifiques : où en sommes-nous dans la compréhension des changements climatique, que devrait cibler le prochain accord et, bien sûr, qu’adviendra-t-il sans un accord?
Le tout sera complété par l’intervention d’Étienne Leblanc, reporter spécialisé en environnement à ICI Radio-Canada, qui passera en revue les éléments importants de la couverture journalistique de l’événement : quels sont les pièges, comment s’y retrouver et proposer des angles nouveaux au public?
En offrant cette formation, l’ACS fait le pari qu’il est possible de stimuler la couverture médiatique de la science. Au moment où la culture scientifique devrait avoir une place de choix dans notre société, partager activement les expertises est la meilleure des options.
À propos des Formations repères
Les formations repères offertes par l’ACS abordent des sujets de pointe pour outiller les journalistes et les communicateurs de tous les horizons. Des chercheurs et des experts offrent les bases en vue d’une meilleure compréhension et, éventuellement, une couverture plus rigoureuse de ces sujets dans les médias. Cette série de formations est présentée en partenariat avec l’INRS, la Fondation familiale Trottier, Génome Québec et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et la Chaire en journalisme scientifique Bell Globemedia de l’Université Laval.
À propos de l’Association des communicateurs scientifiques
L’Association des communicateurs scientifiques du Québec (ACS) est le regroupement de professionnels de la communication scientifique au Québec. Elle soutient ses membres exerçant dans le milieu journalistique et muséal ainsi que dans le réseau des universités québécoises, les médias, les écoles, les entreprises et les lieux de diffusion scientifique. Depuis plus de 35 ans, l’ACS supporte ses membres dans le but d’accroître la qualité et la quantité d’informations scientifiques diffusées en français au Québec, d’améliorer les conditions de travail et les compétences des communicateurs scientifiques québécois et de sensibiliser la population à l’importance grandissante de la culture scientifique.
Source :
Stéphanie Thibault, présidente
Association des communicateurs scientifiques
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