Aujourd'hui, le Canada et le monde ont franchi une autre étape importante vers l'atteinte des objectifs internationaux relatifs aux changements climatiques en convenant de réduire progressivement les hydrofluorocarbones (HFC), des gaz à effet de serre qui peuvent être des centaines voire des milliers de fois plus puissants que le dioxyde de carbone et qui sont largement utilisés dans les systèmes de climatisation et de réfrigération.
Réunis à Kigali aujourd'hui, les pays ont adopté une modification au Protocole de Montréal de 1987, qui a pour objectif de protéger la couche d'ozone, afin de réduire progressivement les HFC. Le Protocole de Montréal s'est avéré être l'un des accords internationaux les plus efficaces, puisqu'il a permis d'éliminer 95 % des substances qui appauvrissent la couche d'ozone.
Les HFC sont utilisés partout dans le monde dans les réfrigérateurs, les climatiseurs, les produits en mousse et d'autres articles, et aujourd'hui, les émissions mondiales de HFC équivalent à environ un milliard de tonnes de dioxyde de carbone chaque année. Ce volume correspond aux émissions que produiraient près de 300 centrales thermiques alimentées au charbon ou plus de 200 millions de voitures qui circuleraient sur les routes pendant un an. On s'attend à ce que ce nombre quintuple d'ici 2050 si aucune mesure n'est prise.
Remplacer les HFC par des solutions de rechange plus respectueuses du climat devrait permettre d'éviter un réchauffement de la planète d'un demi-degré d'ici la fin du siècle.
En 2017, le Canada continuera de jouer un rôle de chef de file dans la mise en œuvre du Protocole de Montréal, y compris la modification concernant les HFC, en accueillant la 29e Réunion des Parties qui soulignera le 30e anniversaire du Protocole de Montréal.
« Le Canada a joué un rôle déterminant en négociant le Protocole de Montréal en 1987 et l'Accord de Paris en 2015. Aujourd'hui, à Kigali, le Canada et le monde ont franchi une autre étape très importante dans la lutte mondiale contre les changements climatiques en convenant de réduire progressivement les HFC » a conclu Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique.
Source : Environnement et Changement climatique Canada