Une certaine perception fait croire que la lutte pour la participation politique des femmes ne vise que des postes au niveau du pouvoir législatif et la présidence. Les organisations de femmes traiteraient en parent pauvre les collectivités territoriales : Asec, Casec, délegation de ville et à un niveau moindre les mairies.
Une capsule mise en ligne par l'agence AlterPresse met en évidence les différents points de vue des organisations de femmes et féministes haïtiennes sur un plan stratégique d'entrée et de participation dans la vie politique de leur pays.
Depuis la grande manifestation du 3 avril 1986 qui a hissé les femmes sur la scène politique, des obstacles au niveau de la famille, de l'école ou des structures politiques se multiplient au devant d'elles.
Elles ont fait un grand pas en se portant candidates aux élections. Les statistiques des deux dernières élections l'attestent.
Mais pour les organisations féministes et contrairement à la maxime, l'essentiel n'est pas de participer. Elles sont unanimes : la vision de la femme par rapport à la société, sa position idéologico-politique pèsent dans l'aboutissement d'une société véritablement égalitaire niant la reproduction du mode de gestion du pouvoir ayant cours actuellement.
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