Extrait du billet de Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale, publié le 21/02/18 sur Opinions, perspectives pour le développement, le blog de la Banque Mondial.
Un appel lancé depuis le Sénégal : il faut investir dans le capital humain et la protection de la planète
Au début du mois de février, le Sénégal a été au premier plan de deux combats essentiels pour la communauté internationale : la lutte contre le changement climatique et l’amélioration de la qualité de l’éducation dans un monde en pleine mutation.
Le président de la République française Emmanuel Macron et son homologue sénégalais Macky Sall ont coprésidé la conférence de reconstitution des ressources du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), qui s’est tenue à Dakar le 2 février. Le GPE est une plateforme de financement qui a pour mission d’aider les pays à faible revenu à non seulement accroître le nombre d’enfants scolarisés mais aussi à faire en sorte qu’ils maîtrisent les apprentissages requis.
Cette conférence a permis aux dirigeants africains et à leurs partenaires de faire connaître leur détermination à fournir une éducation qui prépare les enfants à l’économie de demain et favorise les progrès socioéconomiques.
Venus des quatre coins du continent, les chefs d’État réunis à Dakar ont exposé les nombreux défis auxquels ils sont confrontés : le terrorisme, l’insécurité, l’afflux de jeunes réfugiés auxquels il faut étendre les services d’éducation, des budgets nationaux sous tension, ou encore les barrières culturelles qui font obstacle à l’éducation des filles.
Comme l’a montré le Groupe de la Banque mondiale dans l’édition 2018 du Rapport sur le développement dans le monde, des millions d’enfants vont à l’école sans pour autant acquérir les apprentissages fondamentaux : l’éducation mondiale est face à une crise qui appelle des solutions de plus en plus urgentes.
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11/12/24 à 13h46 GMT