Au sortir d’une séance de travail de la délégation de l’Union Européenne (UE) à l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) que dirige le Dr Noé Woïn, le 10 octobre 2019 à Yaoundé (capitale du Cameroun), la Cheffe d’unité adjointe politique européenne de voisinage, Afrique et Golfe, le Dr Fadila Boughanemi, présente le Programme cadre de recherche et d'innovation Horizon 2020, reconnaît la compétence des chercheurs camerounais et les rassure sur la mise à disposition des informations y relatives, en ces termes :
«Le Programme cadre Horizon 2020 est un programme de développement de la recherche technologique de l’UE. La dimension internationale de ce programme est importante.
C’est un programme public, ouvert et transparent.
Et nous considérons que le partenariat que nous entretenons avec l’Afrique est stratégique. Dans ce cadre, nous considérons qu’il y a des opportunités pour des chercheurs camerounais de coopérer dans le cadre de ce programme avec leurs homologues scientifiques européens.
Nous considérons également qu’au jour d’aujourd’hui, les chercheurs camerounais peuvent participer à ce programme à la hauteur de ce qu’ils pourraient, étant donné que les capacités et les compétences scientifiques sont là.
Nous sommes ce matin à l’IRAD avec M. le Directeur général, le Dr Noé Woïn, j’ai été très impressionnée par la présentation qui a été faite sur l’Institut, ses projets, son personnel et ses diverses activités.
Depuis deux jours que nous sommes arrivés au Cameroun, nous sommes impressionnés par la qualité des choses qui nous ont été montrées et la marche des travaux.
Toutefois, nous pensons que la marge de progression des travaux est encore importante.
Il est à préciser que ce programme cadre est extrêmement compétitif. Le taux de réussite pour les participants européens tourne autour de 15% et 18% pour les participants africains.
Les structures et les infrastructures que nous avons visitées jusque-là nous prouvent qu’effectivement les chercheurs camerounais sont à même de pouvoir concourir à ce programme.
Les recommandations que je peux donner aux Camerounais, c’est que de retour à Bruxelles (Belgique), nous allons faire le maximum pour leur envoyer des informations.
Les propositions de recherche ne sont pas évaluées par les fonctionnaires de Bruxelles, mais par des scientifiques, de manière totalement transparente et indépendante.
Nous allons tout faire pour apporter la bonne information aux chercheurs camerounais. Et nous les appelons à se tenir informés et à ne pas hésiter de nous contacter pour avoir plus d’informations et également à toujours contacter la Cellule d’appui qui est ici à Yaoundé, de manière à ce que toute l’aide soit apportée aux scientifiques camerounais qui souhaitent postuler audit programme.»
11/12/24 à 13h46 GMT