En vue de faire des habitants des villes camerounaises des acteurs susceptibles d’améliorer leur propre cadre de vie, le gouvernement, à travers le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU) que manage Célestine Ketcha Courtès, ne ménage visiblement aucun effort.

À cet effet, le MINHDU a fait de l’inclusion socio-économique des populations socialement vulnérables son cheval de batail. Une démarche politique fondée, principalement, sur l’éradication des mécanismes exclusifs, à travers la conception et la mise en œuvre des initiatives novatrices dans le cadre de la mobilisation citoyenne, communautaire ou sociale urbaine.

À mi-parcours de l’exercice budgétaire 2023, les actions multiformes d’équipement et d’organisation durable des populations urbaines, à travers le territoire national, par la ministre Célestine Ketcha Courtès sont de plus en plus visibles.

En effet, pour pallier les mécanismes exclusifs en milieu urbain, le MINHDU a, pour la phase pilote d’engagement citoyen, équipé 10 comités de quartier de Maképé-Missoké et Bonamoussadi (Douala 5), Mbanga-pongo (Douala 3), Briqueterie et Azégué (Yaoundé 2), Oyack-Ntèm, Essos sud1 et Essos sud 2 (Yaoundé 5), Mimboman plateau et Mimboman 2 Nord (Yaoundé 4) en matériels d’hygiène et de salubrité (brouettes, pelles, bottes, gants, casques, balais cantonnés, râteaux, porte-tout, bacs à ordures fixes et mobiles, ramasses feuilles, etc.) pour permettre à ces acteurs de proximité d’assurer la maitrise d’ouvrage existant sous la supervision des collectivités territoriales décentralisées (CTD) et en équipements générateurs de revenus (tentes avec bâche, tricycles, appareils de sonorisation, chaises...) pour assurer leur autonomisation sur le plan financier. Et partant, leur bien-être socioéconomique en droite ligne des Objectifs de développement durable (ODD) de l’Organisation des Nations unies (ONU).