Repenser l'écologie : Pour la Science N° 364 - février 2008
Préserver la nature, la plupart des humains y sont favorables… à condition que cela ne contrecarre pas leurs intérêts particuliers. À cette difficulté s’ajoute une autre, pas moins grande : quels écosystèmes protéger en priorité, les moyens étant limités ? La protection de la nature s’est d’abord concentrée sur des espèces emblématiques (baleines, pandas, etc.), puis est venue et s’est imposée la notion de « points chauds de biodiversité », zones riches en biodiversité végétale et particulièrement menacées. Comme l’explique l’un de nos articles du mois, une autre stratégie fait son apparition : repenser la protection de la nature en insistant sur les services rendus par les écosystèmes aux populations humaines qui les habitent. Cela fournit non seulement un critère de choix des régions à protéger, cela permet aussi d’associer plus intimement l’homme à la préservation de la nature, et ainsi de faciliter celle-ci et d’œuvrer au bien-être des populations.
Également au sommaire : la question des banques de sang de cordon ombilical – précieuses sources de cellules souches –, les sursauts gamma dans le cosmos, l’extraordinaire arbre qu’est le ginkgo, les systèmes frustrés nommés liquides et glaces de spin, l’efficacité des armes romaines, les scellés de sécurité, la dégenérescence des neurones moteurs… et bien d’autres sujets.
Source : Pour la Science
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