Les représentants de familles vivant dans plusieurs camps de la capitale d'Haiti exigent du gouvernement des logements décents pour les familles déplacées qui vivent encore dans de mauvaises conditions sous des tentes dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, lors d'une conférence de presse à laquelle a assisté l'agence en ligne AlterPresse, ce mercredi 5 septembre 2012.
Ils réclament, en faveur de toutes les familles déplacées, l'accès à des logements décents, contrairement au projet 16/6, à travers lequel il leur est accordé un montant de vingt mille gourdes (US $ 1.00 = 43.00 gourdes) pour louer un logement durant un an.
Se faisant le porte parole de ces familles déplacées, le vice-président du comité du camp " Garage " à Delmas (périphérie nord), Mackendy Sergit, souligne divers manquements auxquels font face, jusqu'à présent, des milliers de personnes logeant dans vingt trois (23) camps d'hébergement de la capitale.
Environ 32 mois depuis le tremblement de terre du 12 janvier 2010, ces personnes déplacées se retrouvent encore dans la crasse, dans plusieurs tentes sales et déchirées, sous le poids des intempéries, déplore Sergit.
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17/10/24 à 09h35 GMT