A l’occasion de la célébration de l’édition 2014 de la journée de l’enfant africain le 16 juin, une étude menée entre 1997 et 2010, et commandée par le gouvernement indique qu’un Camerounais sur 2 a moins de 18 ans. De cet effectif qui constitue la catégorie sociale considérée comme enfant, 40% vivent dans la pauvreté. Le taux net de scolarisation est de 22% au préscolaire, dont 80% au primaire et 38% au secondaire. Le taux d’abandon scolaire s’élève quant lui de 44%.
De plus, 89% de la population en zone urbaine a accès à l’eau potable contre 49% en zone rurale, le taux de malnutrition est de 32% chez les enfants de moins de 5 ans. Alors que 30% des naissances des enfants de moins de 5 ans ne sont pas enregistrées, 27% des enfants de 5 à 17 ans sont astreints aux travaux à abolir. Et seul 16,73% Orphelins et enfants vulnérables (Oev) identifiés ont reçu une prise en charge.
Ces études et enquêtes mettent par ailleurs en exergue l’existence de certains phénomènes tells que les violences contre les enfants, l’abandon, la négligence, l’exploitation des enfants, la délinquance juvénile, le phénomène des enfants de la rue (sorte d’enfants clochards), la prostitution des jeunes filles, et l’émergence d’autres à l’instar du trafic et de la traite des enfants. Lesquelles sont parfois l’effet de la violation des droits élémentaires des enfants, regrette le gouvernement camerounais qui en appelle au soutien de la société civile pour attaquer le mal à la racine.
17/10/24 à 09h35 GMT