C’est ce qui ressort d’une étude intitulée «diagnostic et prospective du secteur forêt-bois du Gabon», initiée en 2013 par les autorités gabonaises en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), et dont le séminaire de restitution des résultats s’est tenu le 10 juillet dernier.

Cette étude qui se veut être un outil d’aide à la décision sur le développement de la filière bois, est une contribution visant à faciliter l’industrialisation du secteur forestier au Gabon. Elle se prononce pour davantage de normalisation et une meilleure gouvernance dudit secteur, telle que précisée une étude référentielle relative au développement d’une industrie de produits finis. Ce développement s’amorcera par le biais d’une normalisation du secteur informel. Il supposera un accompagnement rapproché et soutenu dans la durée. Dans l’hypothèse d’une réussite du scénario volontariste proposé, la contribution de la filière bois au PIB du Gabon serait multipliée par 6, pour atteindre un taux proche de 20% ». Ce qui permettra au pays de garantir, avec succès, les progrès à réaliser dans le domaine de l’industrialisation de la filière forêt-bois et d’appréhender les défis présents et futurs au sein de cette filière, tel que l’a précisé le ministre de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des ressources naturelles, Noël Nelson.