Une nouvelle étude de la Banque africaine de développement, dédiée à l’Afrique du Nord, vient de paraître. Intitulée « L’investissement direct étranger améliore-t-il le bien-être dans les populations d’Afrique du Nord ? », elle confirme, analyse et données chiffrées à l’appui, les liens étroits existant entre les flux d’investissement direct étranger (IDE) et la qualité de vie des populations dans les six pays de la région (Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte). Mais, d’un pays à l’autre, le tableau est contrasté.
En effet, si l’étude souligne que, de façon générale, les IDE ont bien un impact sur la croissance économique en Afrique du Nord – une croissance qui génère des revenus pour les États et les populations de la région –, ceux-ci s’avèrent concentrés dans un trop petit nombre de secteurs : extraction pétrolière, services et tourisme, et bâtiment. Une maigre part de ces investissements profite aux industries primaires non extractives, pourtant à forte intensité de main-d’œuvre et favorables aux populations les plus fragiles, ainsi qu’au secteur manufacturier, dont l’effet d’entraînement au plan économique a un fort potentiel.
Cette absence de diversification des IDE dans les économies régionales explique en partie les différences observées, d’un pays à l’autre, quant aux liens entre IDE et bien-être des populations...
Communiqué de la BAD (1158 hits)
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17/10/24 à 09h35 GMT