Les membres du groupe environnemental EcoJAC du Collège John Abbott souhaitent motiver les étudiant(e)s de l’établissement à bouger tout en encourageant les sources d'énergies renouvelables. Ils ont eu l’idée d’installer des vélos stationnaires qui produisent une énergie motrice et sont en mesure de charger des appareils électroniques tels que des téléphones cellulaires. Le groupe environnemental est à la recherche de financement pour concrétiser le projet.

Le concept du vélo générateur est déjà bien implanté en Europe. Depuis quelques années, plusieurs établissements et zones urbaines se sont munis de ces vélos pour inciter les citoyens à l’activité physique. Certaines installations comprennent jusqu’à quarante vélos capables de fonctionner en même temps et de recharger autant de téléphones cellulaires. Puisqu’une charge partielle d’un appareil nécessite près de trente minutes de pédalage, les utilisateur(trice)s sont encouragé(e)s à échanger avec leurs voisin(e)s.

Désormais, rester connecté(e) peut être une activité amusante, conviviale et écoresponsable !

Pédaler pour démocratiser le café spécialisé

En 2012 à Montréal, le « barista cycliste », Maxime Richard, a mis sur pied le tout premier service de café spécialisé à vélo en Amérique du Nord qui se déplace pour ses client(e)s[1]. Après s’être muni du premier vélo de café propulsé à l'énergie humaine, il a ensuite créé l'entreprise Café Pista. En utilisant la force de ses jambes pour faire fonctionner la machine à pistons, Maxime Richard moud les grains de café en pédalant. Tout cela fonctionne sans moteur, essence ou encore électricité !

En plus d’offrir un spectacle ludique dans les festivals, conférences et lieux publics, Maxime Richard propose un café qui, selon lui, est de bien meilleure qualité que ceux offerts par les grandes chaînes commerciales américaines. Le barista cycliste profite de l’engouement de ses spectateur(trice)s pour discuter, échanger et démocratiser le café spécialisé.

Depuis le printemps 2016, l’entreprise Café Pista a ouvert ses portes dans un espace au coin des rues Beaubien et Saint-Vallier à Montréal, tout en poursuivant sa tournée à travers les grands rassemblements populaires.

Pédaler pour un smoothie

Depuis plus d’un an, les Municipalités régionales de comté du Haut-Saint-François et des Etchemins ont obtenu leur tout premier Vélo-Smoothie. Conçus à partir d’anciens vélos stationnaires, les Vélos-Smoothie permettent de conjuguer l’activité physique, l’alimentation nutritive et les saines habitudes de vie.

Le fonctionnement est très simple : un système fixé sur la roue avant fait tourner la lame d’un mélangeur en pédalant et broie les aliments[2].

Le Vélo-Smoothie connaît un vif succès auprès des jeunes. Un esprit de compétition s’est même installé, chacun(e) souhaitant concocter le plus rapidement possible le meilleur smoothie[3]. Dans d’autres cas, ce sont les personnes âgées qui se prêtent au jeu et sont fières de créer de toute pièce leur breuvage nutritif.

L’animation d’une telle activité dans les municipalités, établissements scolaires et organismes communautaires incite les utilisateur(trice)s du vélo à opter pour des choix nutritifs, sains et écoresponsables.

Bibliographie

[1] Samuel Larochelle, La Presse, «Café-vélo: pédaler dix mètres, vendre un café», (En ligne) http://www.lapresse.ca/vivre/gourmand/201609/22/01-5023148-cafe-velo-pedaler-dix-metres-vendre-un-cafe.php, consulté le 18 avril 2018.

[2] Serge Lamontagne, La Voix du Sud, «Un Vélo-Smoothies pour la promotion des saines habitudes de vie», (En ligne), https://www.lavoixdusud.com/un-velo-smoothies-pour-la-promotion-des-saines-habitudes-de-vie/, consulté le 18 avril 2018.

[3] Le Papotain, «Le vélo à smoothie : un outil de sensibilisation aux saines habitudes de vie», (En ligne), http://www.estrieplus.com/contenu-velo_a_smoothie_saines_habitudes-1717-40173.html, consulté le 18 avril  2018

À propos de l'initiative jeunesse

L'initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques a pour objectif de sensibiliser les jeunes francophones aux changements climatiques. Elle permet également de faire connaître les actions et l’engagement de la jeunesse francophone pour lutter contre les changements climatiques sous la forme d’une série d’articles.

[IJLCC]