Considérée comme l’une des plus belles plages d’Amérique du Nord et dotée d’une eau la plus chaude de tout le Canada, la plage Parlee était récemment le sujet de controverses.
En effet, la surveillance de la pollution des eaux de cette plage ne respectait pas les normes canadiennes. Pendant l’été 2017, un nouveau protocole qui respecte les recommandations du gouvernement fédéral afin d’assurer la sécurité des citoyens et des visiteurs du Nouveau-Brunswick avait alors vu le jour.
Depuis lors, une baisse de fréquentation substantielle s’est fait ressentir, ce qui a donc poussé des gens d'affaires de la région et un regroupement citoyen à se mobiliser afin de défendre la plage qui les fait vivre.
De ce fait, à travers la campagne baptisée ‘’La vérité sur la plage Parlee’’ le groupe entend non seulement apporter des éclaircissements à l’opinion publique sur les informations approximatives qu’elle reçoit, plus précisément en ce qui concerne l'échantillonnage de l'eau, mais également dénoncer les prises de position radicales de certains groupes environnementaux tels que l’association Red Dot.
Selon Luc Leblanc, propriétaire du motel Parlee Beach, 99 % des tests effectués étaient à l’intérieur des normes du protocole, des normes fédérales; les dites normes sont beaucoup plus sévères que les normes provinciales.
Arthur Melanson, porte-parole de Red Dot, affirme être conscient de la situation et du fait que le tourisme est le moteur même de la région, mais s’inquiète tout de même pour la santé et la protection des touristes.
Il finit en disant que cette initiative pour rehausser l’image de la plage Parlee est louable, mais qu’il revient au gouvernement d’agir afin de concilier les deux groupes et de rétablir la confiance du public.
Source: Radio Canada.
12/12/24 à 10h17 GMT