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Table ronde le 6 novembre 2005 à PARIS



  • Le DEVELOPPEMENT DURABLE : Un tabouret à trois pieds.

    Si le développement durable se décline généralement selon la trilogie "Environnement, Economie, Social", il semblerait qu’il manque une quatrième dimension.

    Bien avant les années 70, Gandhi, apôtre de la non-violence de la tolérance et du respect, nous rappela notre devoir de "citoyen du monde" par deux citations.

    Dans la première, "La Terre a bien le potentiel pour répondre à nos besoins mais non à notre avidité", Gandhi nous montre que notre terre mère, terre nourricière, exige un équilibre dans l'échange. Elle vit, se régénère, se recycle d’une dynamique intelligente pareille à la relation qu’entretiendrait le jardinier avec son jardin.

    Dans la seconde, plus philosophique, "Adoptons une vie simple avec des pensées élevées", Gandhi se tourne vers les besoins plus spirituels de l’homme. En d’autres termes : Cultivons nos richesses intérieures et épousons naturellement une vie plus simple et plus sobre. Ne sommes-nous pas inconsciemment poussés dans les allées du consommateur cherchant à combler nos lacunes et compenser nos vides spirituels et affectifs ?

    Quelle est mon attitude, mon comportement en relation avec le monde ?

    Peut-il y avoir un développement durable sans développement personnel ?

    Dans les années 80, les Nations Unies nous avaient offert un thème de réflexion : "Pensez globalement et agissez localement". Cela semble élémentaire, qu’avant de penser au globe, il faut déjà faire le ménage dans sa propre sphère. Dans les milieux plus spirituels, on nous dirait que tout est vibratoire, que tout est interdépendant, où l’écho prévaut. L’ensemble devient le miroir à la singularité. L’image de l’ensemble se reflète dans chaque pièce du puzzle qui la constitue et vice et versa.

    Dans cet hologramme parfait, cette phrase prend tout son sens : "Si tu changes, le monde change".

    Le développement durable ne prend-il pas ses racines dans cette réalité qui renvoie chacun d'entre nous à son ultime responsabilité : "Gérons notre monde d'abord".

    A l’heure où l’on parle de globalisation, de réseaux internet qui défient les fuseaux horaires, d’une Terre considérée comme un village, l’homme, bien souvent apprenti sorcier, se confronte à sa création.

    L’époque que nous traversons est riche d’enseignements.

    Oui, il faut panser la planète, mais surtout repenser nos comportements pour entrer en harmonie avec cet univers holistique. Si l’individualisme et le cartésianisme ont donné des résultats probants dans le monde occidental ; ne sont ils pas aussi la cause du dysfonctionnement inhumain sur les trois plans ; Environnement, Economie, Social ?

    L’histoire se répète. Au 20ème siècle, les scientifiques se heurtèrent à la nouvelle logique de la mécanique quantique et Einstein redonna le ton en disant que l’on ne pourrait percer le mystère que si l’on changeait de mode de pensée.

    Un siècle plus tard, ne sommes-nous pas devant une tâche qui nous demande d’effectuer ce même clivage dans notre vision de nous même et du monde en général ?

    Si l’on veut ce changement stable et bien assis, le développement durable devrait se munir d’un quatrième pied.

    Auteur : François

    L'événement

    Le Dimanche 6 novembre 2005 à 16H00, une table ronde aura lieu à la Maison de la Chimie à Paris sur le thème développement durable et spiritualité. L'entrée est gratuite.

    Vous trouverez plus d'informations sur le site L'Attention à la Vie (http://www.lattentionalavie.org).

    Note : Il est conseillé de réserver sa place sur le site.
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