Le bilan des formations environnementales dressé par le service de l'observation et des statistiques du Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) dans son dernier 4 pages (n°125) apporte un éclairage intéressant au moment où le projet de loi " Grenelle Environnement " préconise une intégration plus large de l'éducation à l'environnement dans le système éducatif.
Entre 1997 et 2005, les inscriptions en dernière année des formations initiales techniques et professionnelles en environnement, du CAP à la licence professionnelle, ont crû de 18 %, contre 4 % pour l'ensemble des formations. En septembre 2005, 37 400 élèves et étudiants se répartissaient dans ces formations en environnement.
En apprentissage également, l'augmentation des effectifs environnementaux est nettement plus forte qu'ailleurs : + 5,3 % par an, contre + 0,9 % pour l'ensemble des apprentis. Cette hausse est très marquée dans les formations de niveau supérieur ou égal au bac.
Durant la même période, les diplômes environnementaux ont évolué : au nombre de 25 labellisés par le ministère de l'Education nationale et 20 par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche en 2005, certains ont été rénovés, d'autres ont été créés.
Les domaines " aménagement du territoire et du cadre de vie " et " maîtrise de l'énergie et énergies renouvelables " ne cessent de se développer. La filière " nature, milieux et équilibres écologiques " reste celle qui attire encore le plus grand nombre d'étudiants. Aujourd'hui cependant, les offres d'emploi sont concentrées dans les métiers relatifs au domaine " pollutions, nuisances et risques " qui présentent de nombreux débouchés professionnels (agent d'entretien et d'assainissement, agent de traitement dépolluant, etc.).
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