La question de la gouvernance de l'Eau en Afrique : quel rôle peut jouer la femme ?
A l'occasion de la Journée Mondiale de la Femme "La question de la gouvernance de l'Eau en Afrique : quel rôle peut jouer la femme ?"
Le Jeudi 8 Mars 2007 de 18h à 20h
Ouverture des débats par André SANTINI, Député Maire d'Issy les Moulineaux
Salle 624, Palais-Bourbon, 126, rue de l'Université, 75007 Paris
Animée par
André ADDED, Président de l'Institut Français de l'Intelligence Économique (IFIE), Administrateur de l'Association Eau Sans Frontières
Toute chose étant égale par ailleurs, la pénurie de l'eau aura t-elle provoqué au cours du siècle dernier plus de morts que les guerres dans le monde ? Mais qu’en est-il exactement du continent africain dans ce magma de données peu encourageantes ? 300 millions d’africains n’ont effectivement pas accès à l’eau potable soit 1/3 de la population du continent contre une moyenne mondiale presque deux fois moins importante. L’Afrique ne manque pourtant pas d’eau, puisque le continent en renferme au moins 5.400 milliards de mètres cubes, mais n’en consomme que 4% faute d’argent et d’infrastructures suffisantes. Les Nations Unies, l’ensemble des partenaires au développement et en particulier la France appellent aujourd’hui à un partage plus équitable et à une meilleure gestion de l’eau dans cet espace où le seuil d’un milliard d’individus sera bientôt atteint. Mais toutes ces bonnes volontés pourront-elles réellement tenir le grand pari de l’eau inscrit dans les objectifs de développement du Millénium (ODM) notamment celui de fournir de l'eau potable au plus grand nombre d'ici 2015 ?
Cette question de l'eau doit interpeller les managers de demain qui doivent faire preuve de plus de responsabilité globale. Bordeaux École de Management (BEM), désignée école pilote par l'ONU dans la formation de managers responsables, compte jouer un rôle citoyen à la fois de soutien aux initiatives régionales, mais aussi d'aide au développement des compétences dans les pays émergents. Elle s'associe tout naturellement à l'initiative du CIPAD, d'Eau Sans Frontières, de l'Institut Français de l'Intelligence Économique et de tous les partenaires de cette manifestation de contribuer, autant que faire ce peut, à alimenter cet élan de solidarité mondiale qui fait son chemin mais qui n’est pas encore suffisant en termes de ressources financières pour soulager notablement la souffrance que vivent des populations africaines entières par manque d'eau potable.
Le thème de l'eau en Afrique place indiscutablement la femme au coeur de toutes les contradictions mais aussi de tous les consensus en termes de gouvernance. Cette table ronde offrira en définitive l’occasion aux partenaires réunis de sensibiliser davantage la Communauté Internationale sur les instruments de financement notamment ceux liés à la loi OUDIN-SANTINI et aux organismes internationaux de financement et de créer des partenariats utiles à la réalisation de projets nécessaires à la lutte contre le fléau de l’eau non potable dans le continent africain.
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