En 2007, Chypre compte 25% d’augmentation de cas de violences domestiques dans les tribunaux. De plus, le nombre de personnes qui se plaignent de crimes liés à ces violences à lui aussi grimpé de 5%.
Ces données ont été fournies par la police du Comité de l’Egalité de genre le 16 mai 2008. 1053 cas ont ainsi été reportés en 2007, contre 1016 l’année précédente. 79,18% de ces cas se caractérisent par des agressions physiques, 18,86% psychiques et 1,96% sexuelles.
La grande majorité (72%) des victimes sont des femmes, les hommes suivant de loin avec 16,8% des cas et les enfants 11,3% (dont 6,4% sont des petites filles et 4,9% des petits garçons).
Plus de 80% des coupables sont des hommes, 16,4 des femmes et 1,6 des enfants.

Les députés chypriotes estiment que la publication de ces données est certes déprimante mais représente une bonne chose, révélant le fait que les violences domestiques se révèlent enfin au grand jour, après avoir été régies par la honte.
Malheureusement aucune loi ne s’applique. Or une étude du début de l’année 2008 fait apparaître 400 nouveaux cas.
Cette révélation n’est que la première pierre d’un changement plus global, révélant aujourd’hui d’autres problèmes sociaux comme le trafic de drogue, le hooliganisme… qui demandent de se concentrer sur la prévention.