Selon une étude du 9 juillet 2008 de la Banque mondiale, 51 millions de grossesses non désirées sont enregistrées chez des femmes qui n'utilisent pas de contraceptif dans les pays en développement, et ce malgré une augmentation considérable des moyens de contraception à l'échelle mondiale. Par ailleurs, 25 millions de grossesses supplémentaires se produisent parce que le contraceptif utilisé ne fonctionne pas ou parce que les femmes ne l'utilisent pas correctement.
Selon ce nouveau rapport, intitulé "Fertility Regulation Behaviors and Their Costs: Contraception and Unintended Pregnancies in Africa and Eastern Europe and Central Asia" (Comportements de régulation de la fertilité et coût : contraception et grossesses non désirées en Afrique, en Europe de l'Est et en Asie centrale), 35 pays pauvres en Afrique subsaharienne et dans d'autres régions (Timor-Leste, Afghanistan, Djibouti, et Yémen) connaissent les taux de natalité les plus élevés au monde (plus de cinq enfants par mère), ce qui reflète également les résultats économiques et sociaux les plus alarmants du monde avec de faibles niveaux en matière d'éducation, des taux de mortalité élevés et une pauvreté extrême.
De plus, pour de nombreuses femmes pauvres, l'avortement reste le dernier recours contraceptif. Environ 68 000 femmes meurent chaque année suite à un avortement non médicalisé, tandis que 5,3 millions souffrent d'un handicap temporaire ou permanent suite à leur IVG.
Source : Banque Mondiale
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