Le Centre sur le droit au logement et les expulsions forcées des Pays-Bas publie un rapport sur les causes sexospécifiques et les conséquences de l'urbanisation qui touchent des millions de femmes dans le monde. Selon cette étude, la promotion économique reste la principale motivation des femmes qui rejoignent les villes, tout comme les hommes, mais il existe beaucoup des facteurs de genre qui contribuent au déplacement des femmes vers le milieu urbain, comme la violence domestique, les pratiques culturelles néfastes comme la polygamie, le déshéritage, et la stigmatisation sociale des personnes vivant avec le VIH/sida dans les communautés rurales. Une fois qu'elles arrivent dans les bidonvilles, les femmes sont confrontées de nouveau à la violence domestique et au viol, et souffrent de façon disproportionnée de problèmes tels que l'insuffisance des biens élémentaires, la rareté des services, l'insécurité du logement, le manque de respect de la vie privée, la discrimination dans l'emploi, et l'inégalité des rémunérations.

En outre, afin de documenter les problèmes que rencontrent les femmes dans les bidonvilles, l'étude recommande dix moyens d'y remédier, comprenant la lutte contre les violences à l'égard des femmes sous toutes ses formes et la sensibilisation sur les droits fondamentaux des femmes.