Le Comité pour l'élimination de la discrimination à
l'égard des femmes a tenu, [ce 20 octobre], une réunion publique
informelle avec les représentants d'organisations non gouvernementales
qui ont fourni des renseignements concernant la situation dans les pays
dont les rapports seront examinés cette semaine, à savoir la Belgique,
la Mongolie, le Canada, l'Équateur, l'Uruguay, le Kirghizstan et la
Slovénie.
Concernant la Belgique, une organisation non
gouvernementale a notamment soulevé les questions de l'écart salarial
entre hommes et femmes et la situation des femmes demandeurs d'asile.
La condition des femmes autochtones a été abordée dans le contexte du
Canada, ainsi que la réduction des programmes et services pour la
promotion de la femme sous l'actuel Gouvernement. S'agissant du
Kirghizistan, des ONG ont attiré l'attention sur la ségrégation sur le
marché du travail, la violence à l'égard des femmes et la situation des
femmes lesbiennes et des femmes qui travaillent dans l'industrie du
sexe. Pour ce qui est de la Mongolie, des intervenants ont dénoncé
l'absence de la jouissance des libertés fondamentales pour les
lesbiennes, les gays et les personnes bisexuelles. S'agissant de la
Slovénie, les questions de la sous-représentation des femmes en
politique et de la mortalité maternelle ont été évoquées. Concernant
l'Uruguay, la loi sur la violence familiale et la question de la
pauvreté en milieu rural ont été soulevées. Enfin, au sujet de
l'Équateur, les interventions ont notamment porté sur la mise en œuvre
de la nouvelle Constitution et la situation des femmes lesbiennes. (...)
Source : Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes
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