Le 4 février 2011 à Dakar au Sénégal, la Rafao (Renaissance africaine des femmes d’Afrique de l’Ouest) lançait un projet sur six mois intitulé « Les femmes face au traitement sur la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace Cedeao » dont l’objet est d’outiller les femmes face aux « tracasseries » transfrontalières et les formalités administratives complexes. Que ce soit de la part de la douane, de la police, de la gendarmerie et des services des eaux et forêts (pour ce qui est surtout du commerce de l’huile de palme), les procédures s’avèrent complexes, les contrôles plus fréquents, dans le commerce entre les Etats de la région, une situation qui entrave le développement économique communautaire. Pourtant, dès sa création le 28 mai 1975, la Cedeao, à travers les dispositions du Traité révisé et du protocole, s’était donné pour objectif principal la mise en place d’une union économique où la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux serait assurée.
Aussi, le projet ambitionne de faciliter l’accès aux textes législatifs, de renforcer le rôle de la société civile auprès de l’Etat, de multiplier les espaces de dialogue et de concertation, de renforcer les initiatives d’information, de communication et de sensibilisation, d’alléger les dispositions administratives nationales, d’élargir les espace de régulation.
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