Golfe de Gabès, Tunisie - Sur les rives méditerranéennes de Skhira, à 300 km au sud de Tunis, près de la ville industrielle de Sfax, on ne compte que 48 heures entre la première collecte et vente sur place de la palourde et l'exportation vers Rome ou Madrid. Et pourtant, entre la 'pêcheuse tunisienne à pied' de ces précieux coquillages et le restaurateur romain, le fossé est grand: la première récolte pour un peu plus d'un euro le kilo (3 dinars tunisiens), le second gagne 10 à 15 fois plus.
Pour la plupart des femmes rurales aux alentours du Golfe de Gabès, cette activité est leur principal moyen d'existence. Comme le confirme Yvette Diei Ouadi, experte de la FAO en industrie des produits de la pêche, la FAO, en appui au gouvernement tunisien, s'est engagée dans un processus participatif d'établissement d'une stratégie de renforcement du rôle de la femme dans la filière palourde qui vise à optimiser leurs revenus et à pérenniser la ressource, notamment en ouvrant la voie à d'autres actions de développement.
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