Les négociations de la 17e CdP sur le climat se sont terminées vers 5 heures, dimanche dernier à Durban, en Afrique du Sud.

Depuis, beaucoup de gens ont demandé la même question: était-ce un succès? Les analystes du gouvernement, les médias et les ONG semblent prendre l'une ou l'autre des deux positions: "c'était un bon pas en avant" . Par exemple, le communiqué de presse officiel de la CCNUCC dit: "La Conférence de Durban offre une percée dans la réponse de la communauté internationale au changement climatique". D'autres se rangent derrière le WWF, qui dénoncent le manque de courage et d'ambition des États .

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Au WEDO, une organisation qui a poussé sur l'intégration des questions de genre tout au long des débats sur le climat, nous nous demandons comment mesurer à la fois les réussites et les échecs de COP17.
Dans notre résumé de la première semaine à Durban, nous avons réfléchi à l'augmentation du "buzz" autour des liens entre le genre et le changement climatique qui ont percolé autour de certains événements.  Quel effet réel cela a-t-il eu sur le résultat final ?

Nous nous sommes interrogées si les mots de nombreux bien-pensants à plusieurs femmes et des manifestations parallèles liées au genre et des activités de haut niveau, pourraient effectivement inspirer l'action de manière significative. N'est-ce pas le point central, après tout? Passer des mots à l'action pour sauver notre planète? N'est-ce pas l'indicateur clé du succès?