Au terme de la session «Ville africaines vertes, durables et d’avenir pour les Femmes et les Filles» au village Africités 8 en salle Taza, les femmes élues locales leaders et maires des villes africaines ont siégé en plénière dans le cadre de leur Assemblée générale.
À l’occasion, la maire de la commune de Bangangté (ouest-Cameroun), Célestine Ketcha Courtès, a été reconduite présidente du Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique (REFELA).
Bien plus, l’Assemblée générale a consacré le renouvellement des instances du REFELA avec l’élection : des 45 membres de la Commission élective composée de 9 ressortissants par sous-région (05) d’Afrique ; des 15 membres du Bureau exécutif du REFELA (à raison de 3 par sous-région) et des 05 membres de la présidence et des vice-présidences des sous-régions.
Au terme de ces assises au Maroc, il ressort que pour les trois prochaines années, le REFELA est placé l’égide de : Mme Célestine Ketcha Épse Courtès du Cameroun (présidente), Mme Fatna El Khiel (1ère vice-présidente), Mme Macoura Dao de la Côte d’Ivoire (2ème vice-présidente), Mme Katrina Shimbulu de la Namibie (3ème vice-présidente) et Mme Irma Juliandres Harilalaina de Madagascar (4ème vice-présidente).
L’ancienne-nouvelle présidente et présidente du Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique, antenne du Cameroun (REFELA-Cam), Mme Courtès, place son mandat sous le signe de «la consolidation des acquis, la poursuite des campagnes et plaidoyers en faveur des villes africaines sans violences faites aux femmes, sans enfants dans la rue et l’autonomisation politique et socioéconomique des femmes».
Et la 1ère vice-présidente, Mme Irma, de renchérir : «Mme Courtès est une femme capable, compétente, fédératrice, qui nous tiens les mains comme une mère poule. Nous ne pouvons que lui renouveler notre confiance. Et nous espérons que la 2ème Camerounaise (Mme Tsitsol) entrée au Bureau fera comme elle, pour la prospérité et le pragmatisme de notre réseau.»
Et salue l’entrée au Bureau d’une 2ème Camerounaise en la personne de Anne-Marie Tsitsol, maire de la commune d’Angossas (région de l’Est).
Dans le registre des faits marquants des Africités 8 à Marrakech placées sous le thème : «La transition vers des villes et des territoires durables : le rôle des collectivités locales et régionales d’Afrique» (du 20 au 24 novembre 2018), il y a, entre autres : la signature d’un Pacte REFELA-CCRE-CGLU pour l’accompagnement des femmes maires africaines, l’adoption d’une Charte africaine de la Parité locale, la signature de plusieurs Conventions dont la plus importante avec Son Altesse Royale Lalla Meryem, qui sera la Marraine de la campagne des villes africaines sans enfants de la rue.
Pour mémoire, c’est au cours du Sommet Africités 7 à Johannesburg (Afrique du Sud) en 2015 que la Camerounaise, par ailleurs membre du Conseil mondial des maires, a été portée à la tête de ce regroupement des femmes maires africaines.
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