Des représentants de quatre ONG (Greenpeace Brésil, Third World Network, National Black Environmental Justice Network, the Indigenous Environmental Network)ont rencontré la presse hier (lundi 26 août), afin de s'exprimer sur l'état actuel des négociations et sur les acquis de l'Agenda 21.

Au cours de cette rencontre, ces représentants d'ONG ont rappelé que l'Agenda 21 apportait beaucoup de réponses quant à la mise en oeuvre du développement durable. Cependant, disent ils, ce qui a fait défaut ces dix dernières années, c'est un manque de volonté politique (aussi bien des pays du Nord que ceux du Sud), combiné à un manque de ressources financières.

Ils sont également revenus sur les acquis du Sommet de Rio, tels le principe de la responsabilité partagée et celui du devoir de solidarité des nantis envers les pauvres.

Revenant sur une question d'un journaliste sur l'existence de deux camps opposés (les pour les contre) à propos des initiatives de type II, Mme Ling a souligné que tout le monde était d'accord le besoin de "coopération, de coalition et de réseautage". Cependant, ajoute t-elle, il faudrait que ce soit de vrais partenariats fondés sur le respect des uns et des autres. De plus, elle affirme que si les pays en développement ont émis des réserves, c'est simplement par rapport à l'inquiétude global que sans les initiatives de type I,"il est impossible d'avoir des initiatives de type II", car cela équivaudrait à "une adhésion sans responsabilité".