Et la question de la dette ?
La question de la dette des pays pauvres n'a pas été au centre des discussions à Johannesburg. Pourtant, c'est un sujet qui mérite qu'on s'y arrête.
Le Président français Jacques Chirac, s'adressant hier à son auditoire lors de la rencontre des Chefs d'Etat francophones à Johannesburg a abordé cette question, annonçant une série de mesures en vue d'accroître les ressources destinées au financement du développement dans les pays pauvres (conformément aux conclusions de Monterrey, dont il dit souhaiter que "les pays francophones soient les premiers bénéficiaires"), mais aussi de réduire le poids de la dette, afin de favoriser les investissements dans les secteurs cruciaux du développement dans ces pays. Voici des extraits de son discours à ce propos :
"- La poursuite des annulations de dette au profit des pays les plus pauvres. Il est heureux que nous ayons atteint maintenant la phase où les annulations sont effectives.
- Un nouveau régime pour les pays à revenu intermédiaire très endettés. La France proposera que leur dette puisse être partiellement allégée en contrepartie d'efforts de réduction de la pauvreté, en particulier pour l'éducation et la santé, et d'investissements dans les domaines cruciaux du développement durable, tels que l'eau ou l'énergie."
Un article d'un journaliste de Reuters daté du 03 Septembre fait le point sur la question : chiffres actuels, évolution, conséquences sur l'économie, acteurs, mesures à mettre en oeuvre etc.Les résultats de son enquête s'appuient sur le rapport que vient de publier les agences britanniques d'aide au développement et sur celui publié par le groupe Jubilee qui mène une campagne sur l'annulation de la dette des pays pauvres.
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