(Propos de la sous-secrétaire d'Etat aux affaires mondiales à Vienne)
Les Etats-Unis sont très attachés à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et partagent son objectif ultime qui est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêchera toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique, et ils tiennent à trouver, en partenariat avec d'autres pays, des solutions au défi que représentent les changements climatiques, a dit la sous-secrétaire d'Etat aux affaires mondiales, Mme Paula Dobriansky, le 3 mars, à Vienne, à l'occasion d'une conférence de la Fédération de l'industrie
autrichienne.

"A notre avis, il ne sera possible de faire face aux défis environnementaux que lorsque les gouvernements collaboreront avec les entreprises et l'industrie pour trouver des solutions qui permettront de mettre à profit l'ingéniosité du secteur privé et de s'assurer de son appui à long terme", a-t-elle expliqué.
La stratégie des Etats-Unis, a-t-elle indiqué, repose sur trois piliers fondamentaux : accroître la collaboration internationale lorsqu'il s'agit de faire face aux changements climatiques, améliorer les connaissances scientifiques et mettre au point de nouvelles technologies.

"Il faut aussi tenir compte de nombreux objectifs stratégiques, notamment la sécurité en matière d'énergie, le développement durable, la pérennité de la croissance économique, la compétitivité au plan économique", a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que les Etats-Unis s'efforçaient d'accroître la collaboration internationale par le biais de 13 arrangements bilatéraux portant sur le climat et l'énergie avec des pays et des organisations régionales.

A propos de l'amélioration des connaissances scientifiques, Mme Dobriansky a fait remarquer : "Nous n'avons pas toutes les réponses en ce qui concerne le climat, et nous ne pouvons pas non plus prévoir de façon précise les changements qui surviendront dans le climat ou la
portée exacte des activités de l'homme sur ces changements. Il est indispensable d'avoir de meilleures données concernant l'observation de l'environnement."

Quant à la mise au point de nouvelles techniques, elle a indiqué que les Etats-Unis étaient très attachés à la mise au point de piles à hydrogène, à la création de puits de carbone, à la prochaine génération de centrales nucléaires, et à l'énergie de fusion.

"Il se peut que nous ayons à changer fondamentalement la façon dont nous produisons et consommons l'énergie", a-t-elle dit, ajoutant : "Il sera nécessaire de trouver des stratégies entièrement nouvelles pour maintenir les profondes réductions d'émissions qui jouiront de l'appui général de la communauté internationale. Nous sommes cependant disposés à travailler à la fois avec les pays industriels et avec les pays en développement, de même qu'avec le secteur privé, pour encourager ces types de techniques."

(Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat.)