Les cinq tribus isolées des îles Andaman et Nicobar (Inde) ont survécu au tsunami, malgré leur proximité de l’épicentre du séisme. Les Sentinele, qui n’ont aucun contact avec le monde extérieur, les Jarawa et les Shompen, qui eux, n’ont que très peu de contacts, sont quasiment tous sains et saufs.

Les deux tribus les moins nombreuses, les Onge et les Grands Andamanais, ont, semble-t-il, pu interpréter les signes avant-coureurs de la catastrophe par l’observation attentive des mouvements de l’océan qui se retirait et ont pu se réfugier à temps sur les hauteurs. Malheureusement, la tribu la plus importante et la plus assimilée, les Nicobarais, a été sévèrement touchée et compte de nombreuses victimes. Survival a régulièrement diffusé des informations sur la situation des peuples indigènes des deux archipels, soulignant le fait qu’ils ne sont ni « primitifs » ni vivant « à l’âge de pierre » comme le laisse supposer la presse généraliste. Contrairement à la majorité des populations vivant dans la région touchée par ce désastre, les tribus isolées des îles Andaman ne semblent pas avoir besoin d’aide extérieure.

Source : Survival, Organisation de défense des peuples indigènes