Les écosystèmes et le bien-être de l'homme
Cette nouvelle étude, intitulée, à juste titre, « Les écosystèmes et le bien être de l’Homme », affirme que les réserves mondiales de poissons ont, incroyablement, baissé de 90 pour cent depuis l’avènement de la pêche industrielle.
Elle ajoute qu’un tiers des amphibiens, plus d’un cinquième des mammifères et près d’un quart des conifères sont menacés d’extinction.
Le rapport, qui a impliqué plus de 1 300 scientifiques de près d’une centaine de pays, souligne également que, plutôt que d’engager le frein, le monde insiste à choisir l’accélérateur, nous mettant tous sur la voie vers un avenir effroyable.
Selon le rapport, suite aux activités humaines, la biodiversité a évolué plus rapidement ses 50 dernières années qu’à n’importe quelle autre période de l’histoire.
L’évaluation d’ensemble, lancée en mars dernier, déclare que plus que 60 pour cent des services que nous rendent les écosystèmes du monde et qui assurent notre bien-être sont soit dégradés ou en voie de le devenir.
Ces services comprennent aussi bien la régulation du climat et l’épuration de l’eau et de l’atmosphère, que le contrôle des bestioles et des catastrophes naturelles.
Si les zones humides, les forêts, les rivières et les récifs coralliens étaient des usines, et les autres écosystèmes prestataires de services étaient des galeries d’art ou des universités, nous considérions criminel notre façon de les traiter.
L’impact de notre insouciance est plus important encore. Notre insouciance, du point de vue économique, est une folie. Comme le note l’Evaluation, un hectare intacte de mangroves dans un pays comme la Thaïlande, par exemple, vaut plus de 1 000 dollars.
Une fois converti à l’exploitation agricole intensive, on estime que sa valeur chute à près de 200 dollars l’hectare.
Le rapport présente des comparaisons économiques semblables dans le cas de zones humides et autres écosystèmes.
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