La Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles
La Conférence générale de l’UNESCO, réunie à Paris du 3 au 21 octobre, a approuvé (par 148 voix contre 2, 4 abstentions) la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, un instrument juridique international qui entrera en vigueur trois mois après sa ratification par 30 Etats.
Fruit d’un long processus de maturation et de deux années d’intenses négociations, jalonné de nombreuses réunions d’experts indépendants, puis gouvernementaux, ce texte qui revêt la forme d’un instrument juridique international, renforce l’idée qui figurait déjà dans la Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle, adoptée à l’unanimité en 2001, à savoir que la diversité culturelle doit être considérée comme un « patrimoine commun de l’humanité » et sa « défense comme un impératif éthique, inséparable du respect de la dignité de la personne humaine ».
En 2003, les Etats membres demandaient à l’Organisation de poursuivre son action normative pour défendre la créativité humaine, une composante très importante de la Déclaration telle qu’énoncée dans ses articles 8 à 11.
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