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L’agriculture biologique, une solution pour la sécurité alimentaire



  • Dans le cadre de la Conférence internationale sur l'agriculture biologique et la sécurité alimentaire, qui s’est tenu du 3 au 5 mai 2007 à son siège social à Rome, la FAO a présenté le rapport « Agriculture biologique et sécurité alimentaire ». Selon ce rapport, les États devraient intégrer cette agriculture dans leurs priorités nationales.

    Le rapport identifie les points forts et les faiblesses de l'agriculture biologique relativement à sa contribution à la sécurité alimentaire. Il formule également des propositions en matière de politique et de recherche en vue d'améliorer les performances de l'agriculture biologique tant au plan national et international qu’institutionnel.

    Selon le rapport : "La principale caractéristique de l'agriculture biologique est qu'elle s'appuie sur des biens de production disponibles sur place et n'utilise pas de carburants fossiles; le recours à des procédés naturels améliore aussi bien le rapport efficience-coût que la résilience des écosystèmes agricoles au stress climatique".

    "En gérant la biodiversité dans le temps (rotation des cultures) et l'espace (cultures associées), les agriculteurs bio utilisent la main-d’œuvre et les services environnementaux pour intensifier la production de manière durable. Autre avantage: l'agriculture biologique rompt le cercle vicieux de l'endettement pour l'achat d'intrants agricoles, endettement qui entraîne un taux alarmant de suicides dans le monde rural."

    Par ailleurs, le rapport reconnaît que "dans les pays en développement, la plupart des produits alimentaires biologiques certifiés sont destinés à l'exportation" mais considère que "lorsque les cultures de rente sont liées à des améliorations agroécologiques et procurent des revenus supplémentaires aux paysans pauvres, cela entraîne une meilleure autosuffisance alimentaire et un regain de vitalité pour les petites exploitations agricoles".

    Selon l'experte de la FAO, Nadia Scialabba, l'exigence d'une main-d’œuvre en nombre suffisant et les gains qui en découlent offrent, là où cette ressource est la plus abondante, des opportunités d'emplois tout en sauvegardant les moyens d'existence des milieux ruraux.
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