La déclaration du G8 du 7 juin intitulée « croissance et responsabilité dans l’économie mondiale » contient un chapitre sur les changements climatiques :

Nous notons et sommes préoccupés par les récents rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l'ONU. Le rapport le plus récent a conclu sur deux points, que les températures globales augmentent, ceci étant provoqué en grande partie par des activités humaines et, en outre, et que pour des augmentations de la température moyenne globale, il est envisagé que les changements principaux de la structure et de la fonction d'écosystème auront des conséquences principalement négatives pour la biodiversité et les écosystèmes, par exemple l’approvisionnements alimentaires ou en eau.

Nous sommes donc engagés à agir de façon forte et immédiate pour lutter contre le changement climatique afin de stabiliser les concentrations en gaz à effet de serre à un niveau qui empêcherait l'interférence anthropogène dangereuse avec le système climatique. Prenant en compte la connaissance scientifique présentée dans les rapports récents du GIEC, les émissions globales de gaz à effet de serre doivent arrêter d’augmenter, et être suivies par des réductions globales substantielles d'émission. En fixant un objectif global pour des réductions d'émissions dans le cadre du processus dont nous avons convenu aujourd'hui impliquant tous les émetteurs principaux, nous considéreront sérieusement les décisions prises par l'Union européenne, le Canada et le Japon qui impliquent au moins de réduire de moitié les émissions globales d'ici 2050. Nous nous engageons à réaliser ces objectifs et invitons les économies émergentes principales pour nous joindre dans cet effort.
(…)
Nous reconnaissons que le processus de l'ONU sur le climat est le forum approprié pour la future action globale de négociation sur le changement climatique. Nous sommes engagés à avancer dans le cadre de ce forum et invitons toutes les parties à participer activement et de manière constructive à la conférence de changement de climat de l'ONU en Indonésie en décembre 2007 en vue de réaliser un accord complet post-2012 (post Kyoto) qui devrait inclure tous les émetteurs principaux.
Pour adresser le défi pressant du changement climatique, il est essentiel que les économies principales qui emploient la plupart d'énergie et produisent la majorité d'émissions de gaz à effet de serre conviennent sur une contribution détaillée pour un nouveau cadre global vers la fin de 2008 qui contribueraient à un accord global sous l'UNFCCC d'ici 2009.
(traduction non officielle)