Le Fonds de partenariat pour le carbone forestier s’attaque à la déforestation
Le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, lance aujourd’hui un mécanisme financier révolutionnaire pour lutter contre la déforestation tropicale et les changements climatiques.
Le Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FPCF) a été élaboré parce que les forêts sont plus importantes lorsqu’elles sont préservées plutôt que coupées. Ce Fonds réduira la déforestation et la dégradation de la forêt en offrant une compensation financière aux pays en développement qui auront réduit leurs émissions de dioxyde de carbone en préservant leurs forêts.
La déforestation et la dégradation forestière constituent la deuxième cause du réchauffement climatique, étant responsables de près de 20 % des émissions de gaz à effet de serre ; elles sont également la principale source d’émissions nationales de pays tels le Brésil et l’Indonésie (70 % et 80 % des émissions nationales respectivement). Le FPCF développera les capacités des pays en développement des régions tropicales et subtropicales à appliquer une réduction des émissions provenant de la déforestation et de la dégradation (EPDD) de leurs forêts et à bénéficier d’un futur système d’incitation pour les EPDD.
« Cette initiative constitue un projet pilote pratique pour développer les outils nécessaires aux négociations sur les changements climatiques », a déclaré le président de la Banque mondiale, M. Zoellick. « Le Fonds de partenariat pour le carbone forestier indique que le monde s’intéresse à la valeur mondiale des forêts et qu’il est prêt à mette un prix sur cette valeur. Ce Fonds peut changer les options économiques de bon nombre de personnes dont la subsistance dépend des forêts. Désormais, on peut mettre un prix sur la conservation de la forêt et pas seulement sur son exploitation », a-t-il ajouté.
Source : Banque Mondiale
[cdp13-cccc]
Partagez
Donnez votre avis