Conférence Climat de Bali : il est temps d’agir maintenant
144 ministres et représentants gouvernementaux de haut niveau avec 6 chefs d'Etat se sont réunis à Bali mercredi pour commencer le segment de haut niveau de la Conférence de Changement climatique de Nations unies-Bali, 2007. Un segment de haut niveau pour lequel on attend le lancement des négociations sur un nouvel accord mondial sur le changement climatique.
La conférence, la treizième Conférence des 192 Parties à la Convention de Cadre de Nations unies sur le Changement climatique (CCNUCC) et la troisième réunion des 176 Parties au Protocole de Kyoto, est suivie par plus de 11 000 personnes, faisant d’elle, la plus grande rencontre des Nations Unies sur les plus grand changement climatique jamais tenue.
Prenant la parole à l'ouverture du segment de haut niveau, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a dit aux participants que les projections sinistres faites par les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) cette année, comprenant l’élévation du niveau de la mer, des inondations plus fréquentes et moins prévisibles et des sécheresses sévères, signifie que " il est temps d’agir maintenant."
Qualifiant le changement climatique "le défi moral de notre génération," le Secrétaire général de l'ONU a dit que "les yeux du monde" étaient tournés vers les négociateurs se réunissant à Bali. "Les générations suivantes dépendent de nous," a-t-il dit. "Nous ne pouvons pas priver nos enfants de leur avenir."
Le Secrétaire Exécutif de la CCNUCC, Yvo de Boer, a parlé du besoin de traduire la science GIEC dans une politique claire. "Les choses sont en train de bouger vers une ère d'émissions faibles, mais les gouvernements doivent mettre en place le cadre politique approprié pour cela," a-t-il dit. Les ministres pourraient le faire en lançant des négociations formelles à Bali, convenant d'un ordre du jour ambitieux et mettant 2009 comme le délai pour des négociations.
Le Secrétaire Général de l'ONU Ban Ki-moon a dit qu'il y avait un consensus naissant sur les composantes d'un accord climatique et qu'un nouvel accord doit être compréhensif, impliquant toutes les nations.
Il a dit que les pays développés devaient "continuer à être en tête dans la réduction d'émissions" et a souligné l'importance d'agir globalement, pendant qu'on fournisse des motivations aux pays, aux entreprises et aux individus pour agir sur le changement climatique.
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