Selon le Secrétaire général de l'OCDE, les coûts liés à une réduction ambitieuse des émissions de gaz à effet de serre seraient vraisemblablement plus élevés que prévus mais resteraient bien en deçà du prix à payer en cas d'inaction.
Extrait du discours de M. Angel Gurría, Secrétaire général de l'OCDE, à l'occasion du Conseil mondial de l'énergie : Sommet " Energy Leaders "
"Une fois que de nouvelles technologies sobres en carbone seront mises au point, il faudra rapidement les mettre en oeuvre et les diffuser, notamment dans les pays en développement où les plus fortes augmentations des émissions sont attendues à l'avenir. Ces pays devront s'associer à la stratégie de réduction des émissions et ils auront besoin d'aide pour adopter rapidement les technologies propres. La tarification de leurs émissions, ou tout au moins le renforcement du Mécanisme pour un développement propre serait utile à cet égard.
La protection internationale des droits de propriété intellectuelle revêt également une importance primordiale. Les travaux de l'OCDE ont aussi mis en évidence d'autres obstacles à la diffusion des nouvelles technologies, notamment les tarifs d'importation, la lourdeur des procédures douanières, le manque de transparence des marchés publics ainsi que l'hétérogénéité des réglementations techniques.
En résumé, le changement climatique est un défi d'envergure mondiale qui appelle une solution conçue dans une optique mondiale. Heureusement, la volonté de définir et de mettre en oeuvre des politiques qui nous assureront un avenir sobre en carbone est en train de s'affermir. Le moment est venu d'exploiter cette impulsion et de la concrétiser dans un accord ambitieux sur le climat. Pour y parvenir, nous devons pouvoir compter sur l'engagement durable de toutes les parties prenantes - pouvoirs publics, entreprises, consommateurs et chercheurs."
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