« Beaucoup de gens disent que notre monde est à un tournant. Si nous n’agissons pas ensemble, si nous n’agissons pas de manière responsable, si nous n’agissons pas maintenant, nous risquons de glisser dans un cycle de pauvreté, de déchéance et de désespoir », a déclaré M. Ban à l’ouverture de cette session.
« Il y a 22 ans, les Nations Unies ont avancé l’idée d’un développement durable comme moyen d’échapper à ce cycle. Cette idée d’une approche intégrée et globale du développement reste plus que jamais valide aujourd’hui. Elle montre comment répondre à la crise du climat, à la crise alimentaire et à la crise énergétique. Elle contient des solutions durables à la crise financière et à la récession mondiale », a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général a insisté sur la nécessité d’aboutir à un accord en décembre lors du Sommet de Copenhague sur le changement climatique. Il a rappelé qu’il avait invité les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de l’ONU à une réunion de haut niveau sur cette question le 22 septembre à New York.
Concernant la crise alimentaire, il a estimé que cette crise n’était « pas encore derrière nous ». « Des prix alimentaires élevés ont pour conséquence que 100 millions de personnes dans les pays à bas revenus risquent de rejoindre les rangs des mal-nourris », a-t-il dit.
Il s’est dit encouragé par l’initiative de la Commission sur le développement durable d’organiser une table ronde ministérielle sur une révolution verte durable pour l’Afrique, à laquelle les femmes doivent être, selon lui, pleinement associées.
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