Tout au long de la journée, des consultations informelles se sont, dans le cadre de l'AWG-LCA, déroulées sur les questions d'une vision commune de l'action concertée à long terme, de l'adaptation, de l'atténuation, du financement, de la technologie et du renforcement des capacités. Dans le cadre de l'AWG-KP, des groupes de contact et des consultations informelles ont été tenus sur les réductions des émissions de l'annexe I, les questions diverses et les conséquences potentielles.
REDUCTIONS DES EMISSIONS DE L'ANNEXE I: Au cours des consultations officieuses du matin, les discussions se sont poursuivies sur les promesses de contributions des parties visées à l'annexe I. Au cours du groupe de contact de l'après-midi, le coprésident Charles a invité les parties à axer les discussions d'abord sur l'année de référence, la longueur et le nombre de périodes d'engagement.
Au sujet de l'année de référence, l'AUSTRALIE a proposé d'avoir un ensemble indivisible comprenant 1990 comme année de base, ainsi que d'autres années en tant que points de référence. Le JAPON a exprimé sa préférence pour des objectifs chiffrés articulés comme étant des réductions d'émissions absolues en se référant à de différentes années dont 1990. Le CANADA a proposé d'utiliser un tableau avec des objectifs exprimés en termes d'années de référence multiples. L'Afrique du Sud, au nom du G-77/CHINE, les Etats fédérés de Micronésie, au nom de l'AOSIS, le BRESIL, la NORVEGE et l'EGYPTE ont appuyé l'idée d'avoir une année de base unique, 1990. Les parties ont décidé de créer un groupe officieux restreint pour examiner les différentes propositions.
Au sujet du nombre et de la longueur des périodes d'engagement, le G-77/CHINE et l'AOSIS ont soutenu l'idée d'avoir une période d'engagement unique de 5 ans, l'AUSTRALIE a plaidé pour une période d'engagement de 5 ou de 8 ans et l'UE a proposé une période d'engagement de 8 ans. Le JAPON et la NORVEGE ont exprimé leur préférence pour une période de 8 ans, tout en soulignant que cette opinion n'était pas fixe. La FEDERATION DE RUSSIE a apporté son appui à une période d'engagement de 8 ans. Les coprésidents tiendront, à Copenhague, des consultations informelles avec les parties intéressées, sur cette question.
DANS LES COULOIRS
A la sortie de la réunion nocturne, certains ont indiqué que l'accent y a été, de nouveau, placé sur la manière de transmettre les résultats des travaux effectués à Barcelone, à la réunion de Copenhague, et sur la manière dont l'AWG-LCA devrait travailler à Copenhague. Les opinions auraient divergé quant à savoir s'il fallait exprimer les résultats sous forme de compilation de documents officieux annexée au rapport de l'AWG-LCA 7 ou si un nouveau document d'information générale devait être produit. Après la réunion, les délégués ont également signalé que les parties semblaient être d'accord, en général, sur la tenue, à Copenhague, d'un groupe de contact de l'AWG-LCA pour donner un aperçu des travaux qui y seraient poursuivis dans le cadre des différents groupes informels.
D'autres, dans les couloirs, étaient en train de contempler les messages de plus en plus clairs du haut niveau selon lesquels un accord juridiquement contraignant à la CdP 15 ne sera point possible. Certains observateurs ont été visiblement déçus, tandis que d'autres ont essayé de rester positifs, formulant des hypothèses sur les perspectives d'un instrument juridiquement contraignant, dans le courant de 2010.
Ce texte est un extrait fait d'un Bulletin de Négociations de la Terre, trouvez le lien pour le Bulletin ci-dessus.
Nina Treu, IDDRI, pour
l'IEPF
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