L'événement parallèle avec le titre " Trade Liberalisation, Market Drivers and Technology Diffusion: A Look at the Renewable Energy and Buildings Sectors " consistait de quatre interventions suivies d'une discussion.
Le premier intervenant, M. Mahesh Sugathan de l'ICTSD, a présenté une étude publiée par son institut sur le lien entre la libéralisation de commerce et l'introduction des biens environnementaux dans les domaines des énergies renouvelables, transports et bâtiments sur le marché. Ces études montrent que la libéralisation joue un rôle pour introduire des nouveaux produits mais elle n'est pas le seul élément décisif - la réglementation, les subventions et l'investissement sont également des facteurs très importants.
Rod Jannsen (consultant) a souligné que l'efficacité énergétique, la politique du réchauffement climatique et la libéralisation du marché représentaient des thèmes très complexes et qu'il fallait donc aborder leurs interactions. M. Jannsen travaille dans le domaine de l'efficacité énergétique depuis 30 ans, le temps est passé mais il s'agit toujours d'un domaine politique problématique. Si la mise en oeuvre rapide de mesures d'efficacité énergétique permet une grande réduction d'émissions de gaz à effet de serre, elles ne sont pas mises en oeuvre partout. Afin d'optimiser le potentiel d'efficacité énergétique, une réforme du mécanisme de flexibilité devrait inclure des mesures d'efficacité énergétique.
Aux yeux de M. Thaldeus Burns de General Electrics (GE), un climat de confiance encourageant l'investissement est un pas important pour permettre la mise en place des technologies vertes. General Electrics investit déjà largement dans des technologies innovantes et espère que les barrières commerciales limitant la commercialisation internationale seront bientôt enlevées ou limitées, dans le cadre des négociations de Doha (OMC) avant sa clôture finale.
Le quatrième intervenant, Dale Andrew de l'OCDE, a expliqué que le commerce international des technologies vertes était limité, non pas par des barrières spécifiques, mais plutôt des barrières générales qui limitent toutes les formes de commerce. Il a aussi démontré qu'il fallait concentrer les efforts aussi sur la demande, et la stimuler, notamment par la réglementation.
Suite aux présentations, les participants ont posé des questions notamment sur pourquoi les intervenants avaient surtout souligné les possibilités des compagnies occidentales de transférer leurs technologies en lieu d'aborder la situation des pays en voie de développement (PED). Un participant a entre autre déploré l'absence de débat sur le sujet des mesures de réglementation relatives à la propriété intellectuelle (TRIP) et le manque de perspective sur le potentiel des marchés régionaux dans les pays en développement.
Nina Treu, IDDRI, pour l'IEPF
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