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Grèce - OMD : La gestion des ressources communes doit également être assurée d’une manière plus responsable



  • M. GEORGE PAPANDREOU, Premier Ministre de la République hellénique, a déclaré que son pays était un exemple de la manière dont les problèmes surgissant dans un petit État pouvaient avoir des répercussions dans le monde entier.  La Grèce prend des " mesures douloureuses mais nous faisons de réels progrès ", a-t-il ajouté, en précisant que le Gouvernement était désormais déterminé à faire changer les choses.  La Grèce n'est pas un pays pauvre, a déclaré M. Papandréou, tout en reconnaissant que la gestion de ses ressources, de son environnement, de sa capacité humaine n'a pas été assurée avec prudence et transparence, de manière durable.  C'est pourquoi, a-t-il dit, la Grèce a décidé de s'engager dans une nouvelle voie.  



    La gestion des ressources de notre planète, de notre capacité humaine, de notre capital, de nos étonnantes avancées technologiques et nos connaissances communes doit également être assurée d'une manière plus responsable, a souligné M. Papandréou.  En Grèce, nous faisons face à un bien plus qu'une simple crise de la dette souveraine, a-t-il ajouté.



    La Grèce a lancé des réformes radicales avec tous les concitoyens, et non malgré eux, a poursuivi M. Papandreou.  Cependant, elle ne peut le faire seule, a-t-il dit.  " Nous devons travailler ensemble dans notre monde interdépendant ", a-t-il précisé.  Une fraction importante de la population dans le monde se sent démunie mais elle sait que la communauté internationale a les ressources nécessaires à l'éradication de la pauvreté, de l'analphabétisme, à la prévention des épidémies et à la protection des femmes et des enfants.  Mais, nous ne les gérons pas de manière efficace à y parvenir, a déclaré M. Papandreou, faisant remarquer que la concentration du pouvoir, du capital et des médias avait permis à des élites privilégiées de capter les processus démocratiques.



    " Nous devons réformer nos institutions démocratiques, a poursuivi M. Papandréou.  Pour cela, nous avons besoin de nouveaux outils pour optimiser l'utilisation des ressources et changer les incitations financières.  Il s'est dit convaincu qu'une taxe sur les transactions financières, une taxe sur les émissions de carbone ou encore des " obligations vertes " pourraient servir à financer l'éducation, la santé et la technologie ainsi que les infrastructures écologiques dans les pays en développement.  " Au lieu d'imposer une austérité nationale, nous devons penser en termes de responsabilité mondiale ", a ajouté M. "Papandreou.  Les OMD nous ont lancé le défi d'une gouvernance mondiale fondée sur la solidarité pour transformer le monde des marchés libres en un monde d'individus libres.  " Ou bien nous humaniserons la mondialisation, ou bien la mondialisation sapera l'humanité elle-même ", a-t-il dit avant de conclure.


    [OMD]

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