L'initiative, qui est soutenue par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), a été lancée la semaine dernière par la future reine du Bhoutan.
Le Plan de gestion de l'élimination des HCFC engage le Bhoutan sur la voie de l'élimination progressive des hydro-chlorofluorocarbones (HCFC), qui sont à la fois des substances nocives pour l'ozone et des gaz à effet de serre (GES). Grâce à cette initiative, le pays prend dix ans d'avance sur le calendrier prévu par le Protocole de Montréal.
"Nous voulons éliminer les HCFC dès que possible, et maintenir le statut de notre pays comme un puits net de gaz à effet de serre", a déclaré le Dr. Ugyen Tshewang, Secrétaire Général du Conseil National de l'Environnement (CNE) du gouvernement royal du Bhoutan.
Le Programme " OzoneAction " de la Division de la Technologie, Industrie et Economie (DTIE) du PNUE a aidé le Bhoutan à élaborer ce plan de gestion en consultant les parties concernées et en effectuant une enquête sur la consommation de HCFC dans le pays.
Au Bhoutan, les HCFC sont principalement utilisés dans la climatisation et les systèmes de réfrigération des grandes établissements industriels, des hôtels, des bureaux d'entreprises, des bureaux des organismes gouvernementaux, ainsi que dans le secteur de l'entretien des habitations.
Pour atteindre les objectifs fixés dans le Plan, le Bhoutan suivra une approche divisée en trois volets: premièrement limiter l'offre de HCFC; deuxièmement réduire la demande de HCFC pour l'entretient des équipements existants, et troisièmement limiter la nouvelle demande de HCFC.
Cette approche devrait permettre de réduire considérablement, et de manière progressive, la dépendance du pays au HCFC en attendant phase finale d'élimination en 2020.
Communiqué du PNUE (623 hits)