Allocution de Son Altesse Royale le Grand-Duc Henri, chef de l'Etat du Grand-Duché de Luxembourg.
Le Grand-Duc Henri, Chef d’État Grand-Duché de Luxembourg, a estimé que Rio+20 offrait à la communauté internationale une nouvelle occasion de travailler ensemble à façonner l’avenir qu’elle souhaite. Rappelant les engagements pris par son pays à Rio, en 1992, et à Johannesburg, en 2002, il a noté que deux plans nationaux en faveur du développement durable avaient été adoptés par le Grand-Duché. En outre, 0,7% du revenu national brut luxembourgeois est consacré à l’aide publique au développement (APD). Un seuil qui a, par ailleurs, franchi 1% du revenu national brut, en 2000, et qui sera confirmé au cours des années à venir, a-t-il précisé.
Le Chef de l’État luxembourgeois a ensuite présenté d’autres initiatives prises par son pays en faveur du développement durable, en particulier le « Fonds climat et énergie », qui est alimenté par une taxe sur les carburants. Destiné au départ à financer des mesures domestiques au Luxembourg, ce Fonds vient aussi en aide aux pays en développement afin qu’ils puissent mettre en place des politiques d’adaptation en faveur de la lutte contre les changements climatiques. Soulignant ensuite que le développement durable est une obligation mais aussi une opportunité, le Chef de l’État luxembourgeois a estimé que si les gouvernements pouvaient s’engager en faveur d’une « déforestation zéro » ici à Rio, la Conférence Rio+20 adressera ainsi un signal fort. La Conférence sur le développement durable doit aussi, pour le Luxembourg, constituer un jalon important en faveur d’une implication plus forte de la société civile dans la gouvernance internationale. Avant de conclure, il a cité un proverbe brésilien selon lequel, face à la tâche, « la bonne volonté raccourcit le chemin ».
Source : ONU
[PROCESSRIO2012]
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